Petits plaisirs musicalo-honteux mais pas coupables

Salut, c’est mercredi, c’est léger.

Grimy-Cartoon-dating-people-who-like-shitty-music

Et même si j’écoute des trucs qui vont bien socialement, je l’avoue, je suis une midinette, un pied tendre, un cœur d’artichaut quand il s’agit de son.

Et ça vient de loin, un peu comme le blues de Jojo H.

 

Biberonnée :

  • à la varièt des pires comme des meilleurs crooners par ma mère. Des noms ? D’accord. Barry White, Julio Iglesias, Herbert Léonard, ça pique, hein…
  • au rock des 50’s aux 70’s par mon père : Elvis, Gene Vincent et autres pionniers et puis Jimi Hendrix, les Stones, Led Zep, Deep Purple et les Who
  • à la pop FM et synthé des 80 par ma sœur : NRJ du temps de « Radio Number One », Indochine & Depeche Mode, Marc Toesca et son Top 50

On balayait donc large par chez moi.

 

Je ne sais pas choisir, jamais su et même sur ce sujet épineux, je n’ai pas réussi à prendre parti.

Ce qu’il me reste de ces vertes années, c’est aussi la danse : on dansait beaucoup dans les fêtes, on faisait beaucoup la fête, oui. Sur tout : le Madison dont ma mère raffole, le rock à deux, la pop 80 contorsionnée à la Daho, Indochine etc.

Le pied, c’était quand même plus sur la pop que sur les vieilleries des paternels.

Alors je l’avoue, ma discothèque regorge de cochonneries sucrées à danser. Qui sont devenus des madeleines et des moments exutoires. Qui me font cesser toute activité séance tenante quand ça passe. Et là, y’a presque plus de honte devant les voisins quand je danse comme une marionnette. C’est une autre histoire quand on tombe dessus lors d’une soirée entre amis. Je pousse un râle discret entre le plaisir « Raaaah putain, un petit Supertramp !! » et la frustration « bordel, vais pas pouvoir faire du air trompette, chanter les choeurs et encore moins danser », je tape du pied, hoche de la tête, me dandine un peu en espérant secrètement que le démon de la fête nous emporte tous en 2 temps 3 mouvements, genre comme dans un film. Mais jamais. JA-MAIS. Pffff…..

Mais je sais bien que je ne suis pas la seule à vouer un culte à 2,3 chanteurs ringards, à des morceaux complètement cheesy. Et j’ai bien envie de vous ouvrir la cachette de mes secrets ce soir. En espérant que vous en fassiez de même. Planqué derrière un ordi et un pseudo, ça ne devrait pas être trop dur, non ?

Pas de listes, juste un petit inventaire de ces trucs qui me font à la fois rougir de plaisir et de honte. Mais comme c’est un peu lourd comme un cupcake à la forêt noire, je vais vous épargner et étaler cet article. Je vous préviens, je fais faire durer le plaisir, c’est mon blog, je fais ce que je veux. Et ça va durer 1 mois ! 4 articles, 1 par semaine. Lecteur emo, hardos, rappeur, dubiste ou rockeur, prends ton mal en patience et repasse en novembre.

On va faire un voyage intercontinental, anglo-saxon, d’un hémisphère à l’autre pour revenir à notre point de départ en bouclant la boucle. Mais vous ne saurez ça qu’au dernier article. Hé hé.

 

Let’s go ! Down under avec…

Kylie Minogue

kylie-minogue-strange-black-hat

Elle est pas mignonne avec son discobole sur la tête ?

Sa période SAW et toutes les cochonneries de la bande.

SAW, c’est pas le film, bande d’incultes mais l’acronyme de Stock Aitken & Waterman, trio génial de producteurs anglais, puissante machine à tubes de fin 80 à mi-90.

Kylie Minogue, j’avais 11 ans quand je suis tombée sur cette petite boule d’énergie blonde australienne (premier single en 1988, reprise d’un vieux tube « The Locomotion »). Je suis rapidement devenue fana de ses chansons légères et romantiques façon soap opera.

C’est par elle que j’ai découvert le diabolique trio SAW et leur écurie de petits chanteurs à succès : Rick Astley, Jason Donovan, Sonia, Mel & Kim, etc… Si vous êtes sages, je vous raconterai un jour cette belle aventure qu’est SAW.

La recette était simple : des jeunes gens frais, sympathiques et bien habillés qui chantaient sans grande prouesse des textes sirupeux à base de « Tu ne m’aimes plus ? Pourtant, on avait dit que c’était pour la vie ! ».

Tout ça sur des mélodies dégoulinantes de synthés et batterie électro, toutes plus au moins pompées les unes sur les autres avec la même structure, pauvre mais efficace au possible : intro, couplet 1, refrain, couplet 2, refrain, pont, refrain, refrain, refrain….

Les SAW ont palpé pendant des années avec cette recette jusqu’à épuisement des décibels.

Personnellement, je garde une nostalgie de la période SAW. La suite, c’est une Kylie Minogue qui se Madonnise, des tenues affriolantes, de la dance bien foutue certes mais moins excitante pour moi. Peut-être parce que moins honteuse ? 😉

 

I Should Be So Lucky – elle est jeune, elle est fofolle avec ses bouclettes

 

Hand On Your Heart – le décor pop façon Yelle, Katie Perry et Miley Cyrus à une heure de grande écoute dans les années 90, soit le sexe en moins…

 

Je Ne Sais Pas Pourquoi – Allo cliché bonjour ! La French love

 

Got To Be Certain – le mignon petit grain de folie de l’Australienne

 

Especially For You – l’instant love avec Jason Donovan

Ça va ? Pas trop excité par tout ce dégouliné de sucre ?

 

Playlist Whyd Kylie Minogue

 

Et sinon, en vrai j’écoute aussi de la belle musique, fraîche et toute aussi légère mais plus joliment carrossée. D’ailleurs, je vais crier mon amour à Frànçois & the Atlas Mountains demain soir au Transbordeur pour la soirée Just Rock.

Il est beau, il chante bien et j’avoue adorer ne pas vraiment comprendre son chant, ses paroles. Il a une diction énigmatique pour moi. Mais j’adore.

 

 

La semaine prochaine, suite de cette aventure musicalo-honteuse, on part aux USA un peu plus tôt dans les années 80.

Indice : un duo mythique américain mais qui n’a pas dépassé l’aéroport de JFK.

7 réflexions sur “Petits plaisirs musicalo-honteux mais pas coupables

  1. Moi je chante souvent du Joe Dassin.
    Et, j’avoue, je reste une super grande fan de… …. (je le dis ou je le dis pas ?)… … … (non pas Pearl Jam, bien PIRE encore !)… … … : Dire Straits !
    Oui, oui, ce groupe perdu des années 80, Mark Knopfler et son bandana roulé autour de la tête et ses solos de guitare qui ont si mal vieilli…
    Mais quand je tombe par hasard (TOUJOURS par hasard) sur « Sultans of swing » à la radio, je ressens une espèce de bien-être immédiat absolument indescriptible.
    Il faut que je consulte tu crois ?

  2. Alors moi aussi j’avoue tout, enfin pas tout faut pas déconner…
    Les Communards, avec le trop chou Jimmy Sommerville, ce qu’on écoutait en voiture avec mes parents. Et d’ailleurs je me souviens qu’on se moquait de mon père parce qu’il était fan de Johnny Cash, mon dieu on n’avait rien compris!!
    Ya aussi un peu Marc Lavoine qu’on chante encore avec des trémolos dans la voix avec mes copines de lycée, la BO de Grease, mon premier CD, Indochine, Véronique Sanson…
    J’en garde un peu 🙂

  3. AHHHHH mais j’avais l’album de Kylie en K7 que j’écoutais à fond sur mon walkman auto-reverse 😉 surprise de m’apercevoir que je les paroles reviennent aussi facilement, je n’ai rien oublié 😉 A la même période, pour mon côté plus rebelle, j’écoutais aussi Kim Wilde ;p bravo pour cet aveu la blogueuse… quand je pense que tu t’es moquée quand j’ai mis Beyoncé…
    et le must de ces années-là : les Forbans !!! je suis allée les voir en concert, et j’avais même un album dédicacé ;p j’attends les prochains articles sur le sujet avec impatience ^^

    • Oh pétard ! Kim Wilde, c’est vrai que c’était un peu la rebelle du Top 50 😉 J’aimais beaucoup beaucoup aussi.
      Bon Beyoncé, on en rediscutera :p Je ne suis pas hyper réceptive pour tout un tas de raisons, et pas que musicales tu noteras.
      Et tu gagnes un très beau point avec le concert et la dédicace des Forbans !! Bon dieu ! Si je me souviens bien, j’ai du aussi les voir lors d’un spectacle de Noël organisé par le boulot de mon père. Pfiou…

  4. Pingback: Petits plaisirs musicalo-honteux mais pas coupables – clap 4ème | Une fille à dilemmes

Laisser un commentaire